Belle motivation chez les locaux des 2 Alpes, qui malgré une saison sans remontées mécaniques ont produit un full movie de street filmé entièrement dans la station iséroise. Au casting on retrouve Mehdi Soltane, Arthur Ney, Oscar Ney, Lenny Oliver, Gustin Masson, Arnaud De Bourbon Parme, Julien Nurdin, Kobe Clyncke, Julien Savary et Baptiste Gaud. On a profité de cette sortie pour poser quelques questions au réalisateur Kevin Marchal et groupé ça avec quelques photos de Gwendal Moysan.
Comment est née l’idée de faire un full movie de street aux 2 Alpes ?
Tout est parti d’une simple session à l’arrivée des premières neiges en décembre dernier. C’était juste après l’annonce de Macron au 20h qui sur la fermeture des stations. Plein de neige, personnes dans les rues, il fallait vraiment exploiter cette chance. Après les premiers tricks plaqués, le projet était né.
Comment s’est fait le casting ?
Très naturellement, avec le noyau dur du crew de l’Atelier Du Snowboard. Par la suite, une bonne partie de la famille du snowboard bi-alpin a rejoint le projet.
Combien de temps et de sessions ont été nécessaire pour faire le film ?
4 mois et 55 sessions très précisément !
Avez-vous vraiment tout filmé aux 2 Alpes ? Pas trop dur de trouver des spots en restant en station ? Pas trop de problème avec la police ?
98% des shots ont été tournés aux 2 Alpes ! Sur la totalité du film, on retrouve un spot a Vaujany et un spot à Chamrousse. Ça a été le gros défi de ce projet : Trouver assez de spots intéressants sur la station et que l’on ne retrouverait pas 4 fois dans chaque part. Et à défaut, varier les prises de vues sur ces mêmes spots. La police a étonnement été très compréhensive et tolérante. Ils nous ont mêmes parfois indiqué des spots de replis, quand ils étaient obligés de nous dégager suite aux appels des riverains !
Les riders avaient-ils déjà fait du street avant ?
Non, c’était une grande première pour la plupart des riders ! En tous cas, pas pour un vrai projet.
La meilleure et la pire session de la saison ?
La meilleure, je pense que c’était la seule journée où tout le crew a pu être réuni sur la saison. Un ourson et un kicker, ça c’était fun ! Pour la pire, je dirais peut-être une session à Chamrousse où Mehdi était à 2 essais de mettre le banger du film : Un gros gap front board sur un plat-descente. Session malheureusement écourtée pas la police locale, dans la frustration et la bonne humeur !
Va-t-il y avoir une suite à Covi Quoi ?
Franchement on espère que non ! En tous cas, pas un Covi-quoi #2, y’en a marre de ces conneries ! On reviendra en force avec d’autres projets, mais sans confinement ni couvre-feu !